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Le réseau de sentiers pourrait exploser

Le réseau de sentiers pourrait exploser

Voici un exemple parfait d’un champ envahi par des gens sans scrupule qui ne veulent pas respecter le sentier qui se trouve là où est la motoneige. Crédit Photo: Réal Camiré

Si jamais les menaces de fermeture de sentiers en Mauricie se concrétisent, on pourrait assister à une véritable explosion du réseau de sentiers de motoneige du Québec. Il est minuit moins une.


Cette menace, elle vient des agriculteurs qui en ont assez de se faire détruire leur récolte par des délinquants qui ne respectent rien.

« Nous représentons plus de 1000 producteurs agricoles sur un territoire très vaste qui s’étend de Lanaudière jusqu’à la région de Portneuf et au nord, nous touchons au lac Saint-Jean. Nous sommes un pivot pour le réseau de sentiers du Québec, d’expliquer le président régional de l’UPA, Jean-Marie Giguère. Nous avons eu une réunion dans un secteur où on retrouve 300 fermes. Les gens nous ont rapporté des faits qui, c’est certain, vont causer des dommages irréparables aux récoltes. On peut parler de pertes de plusieurs milliers de dollars pour les agriculteurs. Les dommages sont causés à des champs de production d’ail, de fraises ou encore à de grandes productions maraîchères comme le blé. Les problèmes nous arrivent de partout dans la région. »


La prochaine semaine de relâche inquiète le responsable.

« Nous anticipons la semaine de relâche. Nous avons le Festival western de St-Tite et on dirait que les cowboys ont serré les chevaux et qu’ils sont tombés sur leurs motoneiges. Ils voyagent leurs motoneiges sur des remorques, s’arrêtent un peu partout et go on y va. C’est un manque de savoir-vivre. Nous, les agriculteurs, nous pensons aider l’économie régionale en permettant la pratique de la motoneige sur nos terres. Mais, dans les circonstances actuelles, avec le taux de colère de mes membres, si nous en avons 10 % ou 15 % qui ferment les sentiers, l’impact va être direct. Nous espérons qu’en vous lisant, les délinquants vont se mettre du plomb dans la tête. »

Le porte-parole dit craindre que si ça se poursuit, des gestes malheureux soient posés. « Il ne faut pas attendre qu’il y ait des gens qui sont à bout qui posent des gestes dangereux. Certains nous ont laissés entendre qu’ils vont fermer le sentier, avec des moyens qui risquent des blessures pour les utilisateurs. Il faut que ça cesse et vite, sinon les conséquences seront là. »

RÉACTION DE LA FCMQ

Pour le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Réal Camiré, il faut agir rapidement, sinon les dommages seront majeurs. Si dans le passé ils étaient plutôt limités, cette saison, le danger de mettre en péril une bonne partie du réseau de sentiers est très vrai.

« Il faut comprendre que Trois-Rivières est une porte d’entrée vers La Tuque, le lac Saint-Jean et plusieurs autres régions. Si la Mauricie ferme, on perd 2800 kilomètres de sentiers. La région est une plaque tournante qui donne l’accès à plusieurs autres régions, cela signifie que plusieurs milliers de kilomètres de sentiers deviendront inaccessibles. Aussi, il faut ajouter qu’il y a d’autres endroits au Québec où il y a eu perte de droits de passage. Donc, cela affecte déjà beaucoup de sentiers et avec le dossier de la Mauricie, là, on vient de mettre en péril la machine au complet. »

Un estimé sommaire permet de calculer que plus de 10 000 kilomètres seraient impactés directement. Si on calcule que le réseau québécois compte 33 000 kilomètres, cela signifie que le tiers des sentiers serait en péril.

« Il faut que les vrais motoneigistes, s’ils veulent conserver leur réseau de sentiers, nous viennent en aide, en ne se gênant pas pour rappeler aux délinquants que leurs gestes ont des conséquences importantes. Avec ce qui se passe, si ça ne s’arrête pas, fini le réseau interconnecté entre les régions, fini le plus grand réseau au monde et fini la visite de gens de partout qui veulent découvrir le Québec. »


Source: Journal de Québec

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