Immatriculation des armes à feu: Importante prise de position
Alors que pouvons-nous faire? Ce n’est pas compliqué, il est impératif d’unir nos voix et d’envoyer un message clair et unanime aux décideurs!
C’est donc pour cette raison qu’en collaboration avec la FédéCP j’ai invité le plus d’intervenants possible du milieu à appuyer cette première initiative. Celle-ci vise en premier lieu à dénoncer les aberrations administratives présentes dans le processus d’immatriculation des armes à feu, et dans un deuxième temps, à établir une stratégie sérieuse pour sensibiliser tous les partis politiques sur l’inutilité de l’implantation de ce registre et les forcer à prendre position sur la question avant les prochaines élections.
Pour faire avancer ce dossier, toute l’industrie doit être unie, mais nous avons aussi besoin du poids de chacun des chasseurs. Comme l’obligation finale d’immatriculation de nos armes ne deviendra effective qu’à l’approche du 29 janvier 2019 (sauf dans le cas d’une arme acquise après l’entrée en vigueur de cette loi), nous avons suffisamment de temps pour nous faire entendre et faire avancer ce dossier dans la bonne direction. Sachez que vous serez informés dans les pages de ce magazine de toutes les initiatives que nous entreprendrons, soit dans la section de la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec ou dans la page de l’éditorial.
Comme première initiative, nous les principaux membres de l’industrie de la chasse au Québec (qui représente 4635 emplois et des retombées économiques de l’ordre de 540 000 000 $ annuellement) dénonçons l’inutilité de l’implantation d’un registre québécois des armes à feu qui ne représente aucunement la solution pour prévenir quelconque acte violent sur le territoire québécois. De plus, nous présentons les trois demandes suivantes pour que des éléments du processus d’immatriculation soient modifiés afin d’en alléger la gestion, car les Québécois qui oublieraient de se conformer à ces présents éléments se retrouveraient inutilement en infraction :
- Retirer l’obligation de signaler la modification du lieu où est gardée une arme à feu si elle se retrouve hors du lieu initial pendant 15 jours ou plus.
- Permettre aux propriétaires de fournir, aux agents de la paix qui en feraient la demande, le numéro de série de l’arme plutôt que le numéro d’immatriculation d’arme à feu(NIAF).
-Retirer l’obligation d’enregistrer la longueur du canon de l’arme puisque des canons de longueur et de calibre différents peuvent être utilisés sur une même arme
Chacune de nos organisations s’engage à écrire à son député et au chef de chacun des partis politiques provinciaux pour manifester sa position, et nous vous invitons à en faire tout autant pour confirmer à toute la classe politique que le domaine de la chasse au Québec est mobilisé et qu’il a l’appui des adeptes.
Voici le modèle de lettre que nous vous suggérons d’envoyer en grand nombre à votre député! Vous pouvez l’envoyer par courriel. Vous retrouverez aussi ce modèle de lettre sur le site de la FédéCP (www.fedecp.com) et sur le site de Sentier CHASSE-PÊCHE au www.sentiercp.com.
Madame,
Monsieur,
Bien que je ne crois pas en l’utilité du registre des armes à feu, je désire du moins simplifier le processus d’enregistrement des armes.
Je demande d’abord que soit retirée l’obligation de signaler la modification du lieu où est gardée une arme à feu si elle se retrouve hors du lieu initial pendant 15 jours ou plus. Je trouve cette contrainte irréaliste puisqu’une si courte période ne laisse aucune place aux imprévus et que les propriétaires d’armes, sans mauvaise intention, oublieront simplement de le faire.
De plus, puisque les armes à feu ont déjà un numéro de série visible et inscrit de façon permanente sur l’arme, et que ce numéro sera noté dans la base de données du SIAF, je demande de pouvoir fournir uniquement ce numéro plutôt que le numéro d’immatriculation d’arme à feu (NIAF). Ainsi, les propriétaires d’armes à feu n’auraient pas à conserver sur eux un numéro supplémentaire associé à leur arme, ce qui simplifierait les interactions entre ces derniers et les agents de la paix.
Finalement, je souhaite que la longueur du canon ne soit plus demandée lors de l’immatriculation d’une arme à feu. Cette donnée ne sert pas à l’identification de l’arme puisque des canons de longueur et de calibre différents peuvent être utilisés sur une même arme.
Pour réduire les contraintes bureaucratiques et mettre en place un système logique et facile d’utilisation, je vous prie de faire suite à ces demandes.
Pour trouver les coordonnées de votre député, consultez la liste sur le site de l’Assemblée nationale :
http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html
Signataires :
Association des conducteurs de chiens de sang du Québec
Buck Expert
BuckHunter
Dante
Écotone
Émission Bonne Chasse
Émission Born to Hunt
Émission Loisirs, chasse et pêche
Émission Expédition Faune
Émission QVO
Émission Vacances Nature
Expo-nature
Fédération des chasseurs et pêcheursdu Québec
Fédération des pourvoiries du Québec
Fédération des trappeurs du Québec
Fédération québécoise desgestionnaires de zecs
Fierce
La Ferme Monette
La tournée de l’Homme Panache
L’entrepôt du chasseur
Les produits extrêmes C.G.
Londero
Magazine Aventure chasse et pêche
Magazine Sentier CHASSE-PÊCHE
Michel Breton-Guide
ProXpédition
Radio et plateformeweb Rendez-Vous Nature
Salon National Chasse Pêche Plein Airde Rimouski
Spypoint
Sportchief
Tournée de films chasse pêche