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Article sur la chasse

LES CHASSEURS SPORTIFS SE MOBILISENT!

LES CHASSEURS SPORTIFS SE MOBILISENT!

À l’approche de la date butoir du 29 janvier, les efforts de mobilisation des chasseurs et propriétaires d’armes à feu (armes d’épaule) se sont intensifiés autant sur les médias sociaux que la presse écrite. Selon le Service d’immatriculation des armes à feu (SIAF) du Québec, il y aurait un total de 300,953 armes enregistrées en date du 9 janvier 2019. De ce nombre, on y retrouve 242,610 enregistrements volontaires et 58,343 enregistrements obligatoires via les commerçants d’armes à feu. Cela représente un très faible taux de participation des particuliers d’environ 15%.

Le « contrôle » des armes à feu

À ce jour, les nombreux chasseurs sportifs persistent à bouder le registre provincial en raison de son inefficacité et de son coût onéreux. Dans dans les médias sociales, entrevues télévisées et publications, on remarque que plusieurs professionnels du domaine sont venus appuyer l’opposition du SIAF. Lors d’une entrevue récente sur LCN, un ex-sergent de la Sureté du Québec, Jean-François Brochu, aurait déclaré que le registre des armes à feu est un leurre qui sert uniquement à donner un faux sens de sécurité aux femmes et qui ne prévient en aucune façon les actes de violence commises avec une arme à feu. En effet, la Cour supérieure de l'Ontario a statué en 2014 contre une contestation constitutionnelle de la loi conservatrice abolissant le registre, affirmant « il n'existe aucune preuve fiable » que la décision « a réellement augmenté, ou va augmenter, l'incidence de la violence ou la mort par arme à feu ». D’autre part, une porte-parole du groupe « Polysesouvient », Mme Heidi Rathjen, a fait l’allusion que le mouvement anti-registre serait composé d’une minorité seulement au Québec. J’ignore la source de ses informations mais comme plusieurs je suis conscient que la chasse sportive au Québec s’avère une tradition aussi populaire que le hockey sur glace et que ses adeptes sont loin de représenter une minorité. Cette dernière a également réclamé qu'un registre est essentiel car les armes à feu ne peuvent pas être « contrôlées » si le gouvernement ignore combien il en existe et l'endroit où elles se trouvent. Rien de plus faux que le terme « contrôle des armes à feu » car la logique nous dicte qu’il est impossible de contrôler un objet qui n’est pas en notre possession à moins qu’il ne soit téléguidé. En cette instance, le terme « inventaire » des armes à feu serait plus justifiable. Malgré que le processus d’enregistrement des armes à feu au SIAF s’avère sans frais, ce sont les argents de l’ensemble des citoyens et contribuables québécois qui servent à défrayer les coûts d’entretien annuels de ce registre qui sont estimés à environ 30 millions cette année. Plusieurs demeurent convaincus que le mouvement pro-registre aurait intérêt à suivre l’exemple du regroupement américain M.A.D.D. qui combattent la conduite en état d’ébriété. Ce mouvement a réalisé que le véhicule n’était pas la véritable source du problème et ils ont plutôt choisis de concentrer leurs efforts de lobbying pour obtenir des campagnes de sensibilisation publicitaires ainsi des amendes et peines d’incarcération plus sévères pour les conducteurs fautifs. Cette stratégie s’est avérée tout un succès et leurs efforts ont été récompensés avec les résultats que nous connaissons tous.

Le dossard pour la santé mentale

Depuis la fin décembre, il existe un mouvement à travers la province qui incite les chasseurs sportifs à porter leur dossard de chasse en public tous les lundis du mois de janvier. Le but de ce mouvement est de contester le registre des armes de chasse et d’exprimer aux politiciens que les argents (environ 30 millions) qui subventionnent annuellement le registre devraient plutôt être investis dans le traitement de la santé mentale. La tenue d’un moratoire sur le registre des armes par la Coalition Action Québec et serait la route à suivre tel que déclaré par Mario Dumont dans une chronique dans le Journal de Montréal le vendredi 10 janvier dernier. Somme tout, cette divergence d’opinion qui persiste principalement entre la métropole et les autres régions en province, risque de faire couler encore beaucoup d’encre…




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