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Article sur la chasse

ENCADREMENT DES CHASSEURS NON-RÉSIDENTS : LE MINISTRE CONTINUE DE NUIRE À LA PÉRENNITÉ DES ACTIVITÉS DE PRÉLÈVEMENT AU QUÉBEC

ENCADREMENT DES CHASSEURS NON-RÉSIDENTS : LE MINISTRE CONTINUE DE NUIRE À LA PÉRENNITÉ DES ACTIVITÉS DE PRÉLÈVEMENT AU QUÉBEC

Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, Luc Blanchette, a annoncé aujourd’hui que dorénavant, les chasseurs non-résidents du Québec devront utiliser les services d’une pourvoirie à droits exclusifs, d’une réserve faunique ou d’une zone d’exploitation contrôlée (zec) pour venir chasser l’orignal chez nous. Cette mesure, qui semble à première vue avoir été adoptée pour favoriser l’accès aux ressources fauniques pour les chasseurs québécois, n’est que de la poudre aux yeux et une manœuvre pour favoriser quelques entreprises. Au bout du compte, cette décision aura comme effet de priver les Québécois de chasser avec des amis étrangers et de gruger un peu plus dans l’économie globale du secteur. 


Sans se perdre dans les statistiques, mentionnons que les chasseurs non-résidents se sont procuré entre 1,5 % et 1,7 % des permis de chasse à l’orignal qui se sont vendus au Québec au cours des dernières années. Ceci démontre qu’il n’y a pas de mainmise sur cette ressource par les non-résidents, et encore moins si on considère qu’une bonne part de ceux-ci s’offre déjà les services d’un pourvoyeur, ou fréquente une réserve faunique ou une zec.


Le ministre veut bien faire croire qu’il y aura un avantage pour l’ensemble du secteur. Mais, malgré notre insistance, personne n’a été en mesure de chiffrer les bénéfices économiques réels de cette décision. Peut-être quelques pourvoyeurs récolteront-ils des revenus au passage, mais il faut savoir que bon nombre de ceux-ci opèrent déjà au maximum de leur capacité. D’autant plus que les pourvoyeurs qui ne se trouvent pas en territoire structuré, c’est-à-dire les pourvoyeurs à droits non exclusifs et ceux qui opèrent sur des terres privées, sont exclus de la mesure. Le ministre utiliserait-il ses pouvoirs réglementaires pour aider quelques entreprises ? Pour de nombreux intervenants, les non-résidents qui accompagnaient des chasseurs québécois en territoires libres ou sur des terres privées refuseront de payer plus cher pour aller en pourvoirie. C’est un non-sens que de penser le contraire.



Pour la FédéCP, la résultante de cette décision sera que des non-résidents qui venaient chasser l’orignal avec des amis sur les terres publiques du Québec cesseront tout simplement de venir chasser chez nous. Cela ne changera rien, globalement, à la disponibilité du territoire pour les Québécois, mais privera des citoyens du plaisir qu’ils avaient de partager de bons moments avec des amis non-résidents. Cela diminuera également l’apport économique d’argent neuf provenant de l’étranger.



Le Québec fait face au défi de la relève afin d’assurer la pérennité de ses activités de prélèvement. En toute bonne foi, il faut maintenir une offre attrayante pour favoriser la venue de chasseurs non-résidents et profiter de leurs investissements, tel que cela se fait dans l’industrie de la pêche au saumon.



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