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Article sur la chasse

PERTE DE CLIENTS ET PROFITS POUR LE MFFP

PERTE DE CLIENTS ET PROFITS POUR LE MFFP
Nul doute qu’il y avait bon nombre de sièges inoccupés l’automne dernier dans l’aréna de la chasse au Québec. Selon les résultats des ventes de permis de chasse pour 2019 publiées sur le site du Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs (MFFP), il s’agirait en partie de la baisse la plus importante enregistrée depuis 1998. Cela est attribuable à divers facteurs y compris le controversé registre québécois des armes d’épaule qui demeure unique au Canada. Cette baisse de participation représente une perte totale de revenus aux environs de $754,378.95 pour les coffres du gouvernement québécois.

Effets néfastes du registre
Lors de l’entrée en vigueur du registre en janvier 2019, de nombreux chasseurs sportifs ont exprimé leur désaccord face à cette loi sur les médias sociaux ainsi que leur intention de bouder le MFFP et l’économie du domaine de la chasse. Plusieurs ont déclaré s’abstenir de chasser pour un an et de contourner l’enregistrement obligatoire en se procurant des armes hors province. Les motifs soulevés pour investir leurs argents ailleurs serait pour contester cette loi qu’ils considèrent discriminatoire comparativement aux autres chasseurs du pays. Selon l’information obtenue, ce moyen de pression serait également responsable pour la fermeture de plusieurs boutiques de chasse et pêche indépendantes en raison d’une baisse d’achalandage résultant du boycott des chasseurs. D’autre part, cette loi adoptée à l’unanimité par nos politiciens, aurait provoquée l’abandon total du sport par de nombreux chasseurs âgés qui ont été démotivés par cette bureaucratie additionnelle qui s’ajoutait à une règlementation déjà très complexe. Cela aura sans doute l’effet de réduire également la relève qui dépend principalement sur l’initiation, la formation et l’encouragement des chasseurs d’expérience pratiquants.
Autre facteur déterminant pour cette chute financière est évidemment la très faible concentration de cerfs dans certaines zones situées au Nord et à l’Ouest depuis les trois dernières années. Malgré que les cerfs soient des bêtes résilientes, la pression de chasse soutenue et la succession des hivers rigoureux ont limité considérablement le taux de naissance annuel et la survie d’un bon nombre de bêtes du cheptel. Plusieurs chasseurs ont d’ailleurs exprimé depuis les dernières années que le faible taux de succès de chasse offert par le MFFP ne valait plus l’investissement en temps et argent exigés pour cette activité. Selon le directeur général de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), Alain Cossette, on aurait prédit en 2015 que le domaine de la chasse sportive se retrouverait en situation précaire exceptionnelle en 2019 surtout en raison du vieillissement de la population. Selon ce dernier, il était prévu que plusieurs chasseurs « baby-boomers » auront atteint l’âge de la retraite dont plusieurs opteront de cesser leurs activités de chasse. Cela viendra également nuire à la croissance de la relève du sport. Parmi les facteurs responsables de cette baisse, on se doit aussi de mentionner la fermeture du tirage au sort des cerfs sans bois dans la zone 10- Ouest en 2019 après que le MFFP aurait octroyé pas moins de 1,500 permis en 2018 et ce, malgré les hivers rigoureux précédents.

Des statistiques décevantes

Selon les statistiques de ventes des permis du MFFP, on retrouve une baisse importante de clientèle en 2019 autant chez les chasseurs résidents que non-résidents comparativement à l’an dernier. Pour la chasse au cerf sur le continent québécois, on affiche des ventes totales de 135,689 permis (-8,515), 9,397 (-419) pour le 1er abattage et de 1,356 (-429) pour l’île d’Anticosti. La baisse totale des ventes de chasse au cerf représente un déficit de $669,359.05. On a également connu des baisses au niveau des ventes pour l’ours noir (-864), les petits gibiers (-3,791) et le dindon sauvage (-52) pour des pertes cumulatives de $161,541.31. D’autre part, on a une connu une légère hausse prévisible de $75,937.75 (1%) pour la vente des permis chasse à l’orignal car il s’agissait d’une année permissive pour la récolte des veaux et femelles.


De toute évidence, la mise en place du registre s’est faite au détriment de la relève, de l’économie et de l’avenir de la chasse sportive au Québec.

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