Les promesses de Trudeau père ne tiennent plus
Par Roland Côté - Retraité de la GRC | 28 Mai 2020
ABOLIR LE DÉCRET
J’aimerais commencer cette mise au point en vous informant que les affirmations qu’elle contient sont soutenues par une formation exhaustive et complète sur les armes à feu reçue dans les Forces armées canadiennes et par les mises à jour, au fil du temps, des changements qui se sont ajoutés depuis plus de 50 ans. De plus, j’ai donné des cours sur la sécurité dans le civil et dans la GRC pendant plus de 40 ans.
Mon intervention veut dénoncer un décret rempli d’erreurs et de faussetés auprès du premier ministre Justin Trudeau et de certains transmetteurs de nouvelles mal informés. Mais dans le présent exercice, espace oblige, je ne transmettrai que quelques exemples, même si ce décret est truffé d’erreurs.
Commençons en disant qu’une arme d’assaut est automatique seulement si elle a un chargeur contenant plus de cinq (5) balles.
Dans ce décret du premier ministre, on retrouve des armes déjà prohibées depuis l977. La M-16 de l’armée américaine n’a jamais été vendue légalement nulle part au Canada. Également, l’AK-47 est une arme d’origine russe fabriquée à plus de 100 millions d’exemplaires et elle a aussi été produite en contrefaçon par de nombreux autres pays à travers le monde (sous différentes appellations). Au Canada, cette dernière a été en vente comme arme restreinte jusqu’en 1977, puis par la suite classée comme arme prohibée.
Pourtant, après avoir déclaré qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une arme d’assaut pour chasser le cerf, monsieur Trudeau laisse aux Autochtones cette arme prohibée, pour la chasse… Les armes automatiques sont interdites depuis toujours à la chasse; en plus, le calibre .223 est interdit pour la chasse aux gros gibiers dont le cerf fait partie. Pourquoi monsieur Trudeau permet-il aux Autochtones de posséder des armes prohibées pour chasser (exemption durant deux ans)…?
De plus, pourquoi enlève-t-il du marché des armes légales, telles que la Ruger Mini-14 et l’AR-15 en calibre .223, qui sont des armes de chasse pour le petit gibier nuisible et pour le tir de précision. Les armes précitées sont semi-automatiques avec chargeur de cinq balles, ce qui était tout à fait légal avant le coup de théâtre du décret du premier ministre le 1er mai 2020.
Dans la longue liste des armes énumérées dans le décret soi-disant des armes d’assaut, un très grand nombre sont des armes légales, à moins qu’elles ne soient automatiques et qu’elles aient des chargeurs de plus de cinq balles, ce qui les rend automatiquement prohibées par le code criminel canadien.
Alors pourquoi un décret?
Des faussetés pour faire peur
Après avoir examiné le contenu du décret, j’ai personnellement cru que j’étais sur une base militaire. Abolir les lance-missiles? Lance-grenades? De quoi parle-t-il le premier ministre? Ces dispositifs appartiennent à l’armée et ne sont vendus légalement nulle part au Canada.
Toutefois, les mentionnés se retrouvent au Musée de la guerre à Ottawa ou entre les mains de collectionneurs licenciés, et ils sont hors d’usage, donc désamorcés.
De toute évidence, tous ces termes sont utilisés pour alimenter la peur chez les Canadiens, celle-ci étant entretenue par des groupes anti-armes soutenus par des politiciens qui ignorent de quoi ils parlent et soutenus par une presse complaisante et très souvent ignorante, dont l’exercice ne se résume qu’à faire de la désinformation.
Constat: parmi tous les crimes commis avec armes à feu, seulement l’Assemblée nationale a été le théâtre d’un crime avec arme d’assaut, et cette arme avait été volée par l’auteur du crime dans une base militaire de la région de Québec.
La compagnie Ruger fait mentir monsieur Trudeau
Mise au point sur la Mini-14: à l’époque du drame de 1989 à Montréal, le chargeur de la Mini-14 contenait légalement 10 balles pour les chasseurs de coyotes en poursuite; Après ce drame, la compagnie Ruger a modifié l’arme immédiatement avec un chargeur de 5 balles.
Monsieur Trudeau, vos propos tenus lors du point de presse voulant que les compagnies fabriquent des armes pour tuer le plus grand nombre de personnes possible vous placent sur une pente glissante, et ces propos sont très mal reçus par tous les chasseurs, femmes et hommes, qui chassent et font du tir sportif à travers le Canada.
À mon avis, ce sont des déclarations qui cautionnent la haine, la vengeance et l’acharnement des groupes anti-armes ainsi que de certains journalistes qui ont des plumes caustiques, ceux-ci ayant les colonnes journalistiques pour assouvir leur style de désinformation, que le gouvernement Trudeau subventionne avec des centaines de millions de dollars de l’argent public.
Ce que les grands médias n’ont pas dit…
En commençant, il est faux de dire que le décret contient 1500 armes d’assaut et de guerre. Et s’il y avait des allusions à des armes automatiques, il s’avère qu’elles sont automatiquement prohibées par le code criminel.
Alors, encore une fois, pourquoi un décret?
Tout ce scénario est là pour enrichir cette campagne de peur.
Pourquoi toute la population du pays en entier doit-elle payer par des mesures législatives et radicales qui s’attaquent aux droits et libertés de l’individu?
Les promesses de Trudeau père ne tiennent plus
Dans l’établissement du contrôle des armes à feu adopté en 1979, Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre du Canada, avait promis qu’avec ce contrôle des armes, il ne retirerait jamais les armes des mains de ceux qui ont bâti le pays.Tout ce fouillis du présent décret vient brimer nos droits et libertés et annuler la promesse de Pierre Elliott Trudeau.
J’invite tous les propriétaires d’armes à feu à faire connaître par écrit à leur député, au Premier Ministre lui-même, à leur Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, à la Fédération québécoise de tir, aux conseils municipaux de leurlocalité, à la Fédération des pourvoiries, à toutes lesassociations de chasse et de pêche, leur demande d’abolition de ce décret, ainsi que d’abolition de la Loi C-71. Je les invite, finalement, à demander aux autorités concernées de mieux utiliserces milliards de dollars, par exemple pour traiter les cas de maladie mentale et pourtravailler à l’application d’une loi sur la violence faite aux femmes et aux enfants.
Merci à tous ceux qui passeront à l’action.
Roland Côté
Retraité de la GRC
Instructeur en sécurité
J’aimerais commencer cette mise au point en vous informant que les affirmations qu’elle contient sont soutenues par une formation exhaustive et complète sur les armes à feu reçue dans les Forces armées canadiennes et par les mises à jour, au fil du temps, des changements qui se sont ajoutés depuis plus de 50 ans. De plus, j’ai donné des cours sur la sécurité dans le civil et dans la GRC pendant plus de 40 ans.
Mon intervention veut dénoncer un décret rempli d’erreurs et de faussetés auprès du premier ministre Justin Trudeau et de certains transmetteurs de nouvelles mal informés. Mais dans le présent exercice, espace oblige, je ne transmettrai que quelques exemples, même si ce décret est truffé d’erreurs.
Commençons en disant qu’une arme d’assaut est automatique seulement si elle a un chargeur contenant plus de cinq (5) balles.
Dans ce décret du premier ministre, on retrouve des armes déjà prohibées depuis l977. La M-16 de l’armée américaine n’a jamais été vendue légalement nulle part au Canada. Également, l’AK-47 est une arme d’origine russe fabriquée à plus de 100 millions d’exemplaires et elle a aussi été produite en contrefaçon par de nombreux autres pays à travers le monde (sous différentes appellations). Au Canada, cette dernière a été en vente comme arme restreinte jusqu’en 1977, puis par la suite classée comme arme prohibée.
Pourtant, après avoir déclaré qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une arme d’assaut pour chasser le cerf, monsieur Trudeau laisse aux Autochtones cette arme prohibée, pour la chasse… Les armes automatiques sont interdites depuis toujours à la chasse; en plus, le calibre .223 est interdit pour la chasse aux gros gibiers dont le cerf fait partie. Pourquoi monsieur Trudeau permet-il aux Autochtones de posséder des armes prohibées pour chasser (exemption durant deux ans)…?
De plus, pourquoi enlève-t-il du marché des armes légales, telles que la Ruger Mini-14 et l’AR-15 en calibre .223, qui sont des armes de chasse pour le petit gibier nuisible et pour le tir de précision. Les armes précitées sont semi-automatiques avec chargeur de cinq balles, ce qui était tout à fait légal avant le coup de théâtre du décret du premier ministre le 1er mai 2020.
Dans la longue liste des armes énumérées dans le décret soi-disant des armes d’assaut, un très grand nombre sont des armes légales, à moins qu’elles ne soient automatiques et qu’elles aient des chargeurs de plus de cinq balles, ce qui les rend automatiquement prohibées par le code criminel canadien.
Alors pourquoi un décret?
Des faussetés pour faire peur
Après avoir examiné le contenu du décret, j’ai personnellement cru que j’étais sur une base militaire. Abolir les lance-missiles? Lance-grenades? De quoi parle-t-il le premier ministre? Ces dispositifs appartiennent à l’armée et ne sont vendus légalement nulle part au Canada.
Toutefois, les mentionnés se retrouvent au Musée de la guerre à Ottawa ou entre les mains de collectionneurs licenciés, et ils sont hors d’usage, donc désamorcés.
De toute évidence, tous ces termes sont utilisés pour alimenter la peur chez les Canadiens, celle-ci étant entretenue par des groupes anti-armes soutenus par des politiciens qui ignorent de quoi ils parlent et soutenus par une presse complaisante et très souvent ignorante, dont l’exercice ne se résume qu’à faire de la désinformation.
Constat: parmi tous les crimes commis avec armes à feu, seulement l’Assemblée nationale a été le théâtre d’un crime avec arme d’assaut, et cette arme avait été volée par l’auteur du crime dans une base militaire de la région de Québec.
La compagnie Ruger fait mentir monsieur Trudeau
Mise au point sur la Mini-14: à l’époque du drame de 1989 à Montréal, le chargeur de la Mini-14 contenait légalement 10 balles pour les chasseurs de coyotes en poursuite; Après ce drame, la compagnie Ruger a modifié l’arme immédiatement avec un chargeur de 5 balles.
Monsieur Trudeau, vos propos tenus lors du point de presse voulant que les compagnies fabriquent des armes pour tuer le plus grand nombre de personnes possible vous placent sur une pente glissante, et ces propos sont très mal reçus par tous les chasseurs, femmes et hommes, qui chassent et font du tir sportif à travers le Canada.
À mon avis, ce sont des déclarations qui cautionnent la haine, la vengeance et l’acharnement des groupes anti-armes ainsi que de certains journalistes qui ont des plumes caustiques, ceux-ci ayant les colonnes journalistiques pour assouvir leur style de désinformation, que le gouvernement Trudeau subventionne avec des centaines de millions de dollars de l’argent public.
Ce que les grands médias n’ont pas dit…
En commençant, il est faux de dire que le décret contient 1500 armes d’assaut et de guerre. Et s’il y avait des allusions à des armes automatiques, il s’avère qu’elles sont automatiquement prohibées par le code criminel.
Alors, encore une fois, pourquoi un décret?
Tout ce scénario est là pour enrichir cette campagne de peur.
Pourquoi toute la population du pays en entier doit-elle payer par des mesures législatives et radicales qui s’attaquent aux droits et libertés de l’individu?
Les promesses de Trudeau père ne tiennent plus
Dans l’établissement du contrôle des armes à feu adopté en 1979, Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre du Canada, avait promis qu’avec ce contrôle des armes, il ne retirerait jamais les armes des mains de ceux qui ont bâti le pays.Tout ce fouillis du présent décret vient brimer nos droits et libertés et annuler la promesse de Pierre Elliott Trudeau.
J’invite tous les propriétaires d’armes à feu à faire connaître par écrit à leur député, au Premier Ministre lui-même, à leur Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, à la Fédération québécoise de tir, aux conseils municipaux de leurlocalité, à la Fédération des pourvoiries, à toutes lesassociations de chasse et de pêche, leur demande d’abolition de ce décret, ainsi que d’abolition de la Loi C-71. Je les invite, finalement, à demander aux autorités concernées de mieux utiliserces milliards de dollars, par exemple pour traiter les cas de maladie mentale et pourtravailler à l’application d’une loi sur la violence faite aux femmes et aux enfants.
Merci à tous ceux qui passeront à l’action.
Roland Côté
Retraité de la GRC
Instructeur en sécurité
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