Sentier Chasse-Pêche
Sentier Chasse-Pêche
Article sur la chasse

Les agents de la faune souhaitent prévenir d’autres attaques d’ours noir

Les agents de la faune souhaitent prévenir d’autres attaques d’ours noir
La direction de protection de la faune de la Côte-Nord a mis en place plusieurs mesures de sécurité depuis les deux attaques d’ours noir survenues aux Grandes-Bergeronnes au cours des deux dernières semaines.

Elles se sont produites le 18 juin et le 1er juillet dans le sentier des Morillons, qui a été fermé depuis. Le sentier est situé à proximité du camping municipal. Le 1er juillet notamment, la personne a subi une légère blessure à la jambe.

Il s’agirait d’une femelle qui aurait voulu protéger son petit, indique Geneviève Brosseau, agente de protection de la faune et adjointe au soutien opérationnel pour la protection de la faune de la Côte-Nord.

Il ne s'agit toutefois que d’une hypothèse pour le moment, puisque les agents de protection de la faune n’ont pas terminé leur enquête.

Selon Mme Brosseau, les agents de protection mènent diverses actions pour assurer la sécurité du public. Ils ont notamment installé deux cages et des pièges dans l’espoir de capturer l’animal.

Ils se font [...] particulièrement présents sur le territoire. Ils ont fait une tournée de prévention à la suite du second incident, afin d’être proches de la population et de se faire rassurants pour une situation qui est en contrôle de notre côté, assure-t-elle.

Toujours selon l'agente, il est rare que les rencontres avec des ours causent des blessures sérieuses. Une rencontre avec un ours, c'est impressionnant, admet-elle, mais il faut se rappeler que les ours attaquent très rarement l’homme et qu’un très faible pourcentage d’attaques se soldent en blessures sérieuses. Normalement, ils nous détectent et nous évitent.

Toutefois, la vigilance demeure de mise. Si on rencontre un ours, il faut rester calme et évaluer la situation, précise-t-elle. On recule lentement, on évite de le regarder dans les yeux, ce qui peut être perçu comme une menace. On peut élever le ton, mais on ne crie pas. On évite les mouvements brusques.

Geneviève Brosseau mentionne le numéro SOS braconnage, soit le 1 800 463-2191, où les gens peuvent poser leurs questions.

Avec les informations de Laurie Dufresne

Source: Radio-Canada 

Autres articles similaires

article Rabais d'automne chez Browning Par La Direction | 2019-08-28 Lire l'article au complet article SAISON 2016…CHASSEURS SOYEZ PRÊTS! Par Jean Larivière | 2016-09-07 Lire l'article au complet article Chasse, pêche et piégeage durant la pandémie de COVID-19 Par MFFP | 2020-10-13 Lire l'article au complet