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Article sur la chasse

Détérioration des activités récréo-faunique

Détérioration des activités récréo-faunique

C'est les 20 et 21 août dernier que les séances des commissions sur le projet de loi n° 25 ont pris place concernant la modification de la Loi 64 sur l'immatriculation des armes à feu au Québec. Parmi les élus présents à l'audition, le député de Bonaventure du Parti Québécois, Sylvain Roy, s'est démarqué en livrant son interprétation réaliste de l'état actuel des activités récréo - faunique de la chasse et de la pêche au Québec qui ont été lourdement sanctionnés au fil des dernières années.


Des adeptes ciblés

Lors de son intervention, le député Roy a précisé que de nombreux facteurs ont motivé la frustration des chasseurs face au registre des armes à feu. Selon lui, il interprète la mise en application de ce dernier comme la " goutte qui a fait déborder le vase " pour les sportifs qui se sentent ciblé en raison des nombreuses restrictions et règlementations imposées ainsi que la hausse des coûts associés à la pratique de ce loisir. Il constate également une détérioration progressive au niveau de ces activités de plein air occasionnée entre autres par la fermeture de la chasse au caribou, l'interdiction de l'utilisation des poissons-appâts, l'augmentation des coûts des permis de chasse et de pêche, des baux de villégiature, des tarifs pour l'utilisation des rampes de mises à l'eau ainsi que l'accès limité à certains plans d'eau. Il mentionne également une diminution quantitative des agents de la Faune (mois de 400) qui dévouent 50% de leur temps à effectuer des tâches administratives au bureau. Par ce fait, ils consacrent moins de temps à leur devoir prioritaire qui demeure la protection de notre faune en forêt. En terminant, il a demandé au comité de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) quelles mesures devraient être entreprises par le gouvernement afin de redonner ses lettres de noblesse à la chasse au Québec, de redonner aux chasseurs le goût de pratiquer cette activité et d'arrêter le fait qu'ils se sentent toujours pointés du doigt par le gouvernement. Le président de la FédéCP, Marc Renaud, n'a pas tardé à répondre qu'il s'agirait de prendre les mesures nécessaires afin de revaloriser l'activité et rendre la pratique de ce sport le plus simple possible en réduisant les nombreuses contraintes imposées aux chasseurs.


Un registre toujours controversé
Dès le début des commentaires déposés par la FédéCP lors de leur témoignage, Marc Renaud a réitéré qu'elle était, tout comme la Fédération des Pourvoiries du Québec, en désaccord avec la loi 64 car on estime toujours que le registre ne s'avère pas un moyen efficace pour assurer la sécurité du publique. En effet, depuis sa mise en application, le registre est responsable pour la perte de clientèle de la Fédération avec une réduction considérable au niveau de la formation de nouveaux adeptes en 2019 (-2,500) l'abandon du sport de plusieurs membres chasseurs. Par contre, il a souligné que la Fédération apprécie les efforts du gouvernement pour alléger certains irritants du registre. Selon la relationniste, Louise Quintin, on compte présentement 759,411 armes à feu inscrites au Service d'Immatriculation des Armes à Feu (SIAF) en date du 31 août 2019. On nous apprend également que 137,000 demandes sont actuellement en attente de traitement. Nul doute que la hausse récente des enregistrements est surtout attribuable à l'approche des saisons de chasse avec armes à feu. Les statistiques démontrent que les enregistrements provenant de commerçants représentent environ 15% du total soit 112,476 armes. On compterait donc un total de 646,935 armes d'épaule enregistrées par des individus pour une moyenne de 40% des 1,6 millions armes estimé sur le territoire. Par contre cet estimé du SIAF s'avère irréel car il provient du défunt registre fédéral (2012) et ne reflète pas les milliers de transactions non enregistrées effectuées par les chasseurs et commerçants avant la loi obligatoire en 2019. Si on ajoute le nombre d'armes de chasse procurées hors province pour contourner le registre depuis 2018, le pourcentage du nombre d'armes enregistrées chute davantage. Somme tout, il devient de plus en plus évident que cette loi ne parviendra pas à obtenir l'objectif visé. Advenant que le faible taux de participation persiste suite à la saison de chasse 2019, il serait logique que la CAQ prenne les mesures pour abolir ce registre inefficace. Les forces policières pourraient donc utiliser la banque de données fiable du PPA qui ne représente aucun coût supplémentaire aux résidents du Québec et qui s'avère un outil également efficace dans l'exécution de leur travail!

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