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Article sur la pêche

LA FIN DE LA LOI DE LA JUNGLE EN 2017 POUR PLUSIEURS ROULOTTES EN FORÊT PUBLIQUE DANS LA RÉGION, SOUHAITE LE REGROUPEMENT DES LOCATAIRES DES TERRES PUBLIQUES

LA FIN DE LA LOI DE LA JUNGLE EN 2017 POUR PLUSIEURS ROULOTTES EN FORÊT PUBLIQUE DANS LA RÉGION, SOUHAITE LE REGROUPEMENT DES LOCATAIRES DES TERRES PUBLIQUES

Lavaltrie, Le Regroupement des locataires des terres publiques du Québec souhaite la fin, en 2017, de l’injustice que subissent les villégiateurs de Lanaudière qui détiennent un bail sur les terres publiques en dehors des ZECs, par rapport au laisser-aller qui prévaut en matière de camping sur ces mêmes territoires.


Sur les ZECs, en revanche, un grand ménage est en train de s’opérer concernant la pratique du camping. Pour éviter la villégiature déguisée, les roulottes qui ne sont pas dans des campings aménagés de 8 emplacements et plus devront être déplacées chaque année au plus tard le 30 novembre. De plus, avec un probable soutien financier du gouvernement, les ZECs devront installer des fosses septiques et un système d’aqueduc dans chacun des campings aménagés.


Pendant ce temps, pour les terres publiques hors ZECs, dans les territoires non organisés (TNO), les règles spécifiques au camping varient d’une MRC à l’autre et ne sont généralement pas appliquées. Résultat : une multitude de roulottes plus ou moins mobiles y sont installées depuis longtemps, souvent entourées d’installations fixes, la plupart du temps au mépris des normes environnementales.

« Il y de grandes injustices entre le vrai villégiateur locataire sur les terres publiques en territoire non organisé et l’utilisateur de roulotte qui contourne les règles par manque d’encadrement. Le villégiateur locataire qui a construit son camp ou son chalet est entre autres obligé de payer des taxes foncières, des taxes scolaires, de payer pour des équipements de traitement de ses eaux usées et de payer pour un bail de location annuel dont le prix augmente d’année en année, surtout ces années-ci. Au Regroupement des locataires des terres publiques, nous sommes pour l'accessibilité de toutes les classes de la société à la forêt du Québec à des coûts raisonnables, mais cette accessibilité doit supposer un juste partage des responsabilités. C’est une question d’équité », souligne son président régional, M. Gilles Levac

En 2014 déjà, le Vérificateur général du Québec déplorait que le ministère des Ressources naturelles n’intervenait pas assez pour s’assurer du respect de la réglementation et des procédures découlant de la délégation de la gestion foncière aux MRC. « Il est grand temps que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Pierre Arcand du Parti libéral, travaille de près avec le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et avec les MRC pour mettre fin à cette loi de la jungle pour les roulottes hors des zecs. L’injustice est flagrante et la grogne monte chez les villégiateurs détenteurs de bail. Il n’y a pas d’acceptabilité sociale pour une telle iniquité de traitement. Il est facile pour le ministre Arcand de dire que les villégiateurs détenteurs de baux de villégiature qui n’en ont plus les moyens n’ont qu’à abandonner leur chalet ou leur camp et à s’acheter une
roulotte, mais il faut bien comprendre que ces honnêtes citoyens aiment leur coin de pays, y ont mis beaucoup de coeur, de temps et d’argent et que ces installations font partie de leur patrimoine familial. Même dans les coins de nature les plus éloignés, tout le monde doit être traité sur un pied d’égalité », conclut le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec, M. Michel Dorval.

Le Regroupement des locataires des terres publics du Québec défend les droits et représente les intérêts des quelque 40 000 locataires des terres publiques et propriétaires des terrains de villégiature sur les terres du domaine public du Québec.

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